„Politique et éthique de l’art“ Großer Hörsaal, Kunsthochschule Marseille (ESADMM), 27. 11. 2019
Auf Einladung von Prof. Piotr Klemensiewicz hielt ich einen Vortrag über politische Kunst, basierend auf meinem Band „Politik, Ethik, Kunst“ (Kunstforum International, 2018).
Hier ein Auszug der Einleitung:
L’art existe pour lui-même. Le but de l’art est l’art. La théorie esthétique de „l’art pour l’art“ du XIXe (19) siècle a accompagné la lutte pour l’indépendance des artistes par rapport à la sphère d’influente de l’église, de la cour et des mécènes. Ce Mouvement a immédiatement posé les bases de l’intellectualisation du monde artistique. Les inventions de l’art moderne n’auraient probablement pas vu le jour sans l’autonomie créative déclarée des défenseurs de „L’art pour l’art“ dans cette force innovante qui a écrit l’histoire de l’art. Les partisans de ce mouvement aspiraient à un art indépendant des événements réels, et d autre part détaché de la vie, qui ne pourrait se justifier que par les nécessités inhérentes aux œuvres d’art. Le contenu qui se nourrit de la vie ne doit plus déterminer une forme qui la sert. Au lieu de cela, ils ont placé les choix subjectifs et esthétiques de la forme, comme la couleur, la lumière, les coups de pinceau et la composition, au-dessus de la médiation des messages et des histoires. Cette nouvelle façon de penser a vraiment libéré des forces évolutives.
Pourtant, l’estime de soi indépendante de l’art du XIXe (19) siècle ne peut s’appliquer à l’art politique ou éthique contemporain. L’art politique ne peut exister pour lui-même, car son engagement politique ne se manifeste qu’en fonction du destinataire, de la vraie vie et du potentiel de communication de l’oeuvre d‘art. Ou, pour le dire autrement, avec la métaphore inverse de Théophile Gautier: Dans ce cas, un récipient pratique doit être préféré à un beau vase. L’historien d’art suisse allemand Beat Wyss a écrit sur les conséquences des développements de „L’art pour l’art“ : „Le champ d’action symbolique de l’art est un atelier protégé pour le discours profane sur Dieu et le monde“.